Par Edgar DAVIDIAN | samedi, janvier 28, 2012
Vingt-quatre toiles pour défendre les droits de l’homme (et à but caritatif) par Arthur K. sur les cimaises de la galerie Hamaskaïne. Arrêt sur toiles pour un tourbillon d’idées et d’images alliant, sans distinction, science, politique, art et culture.
Défense et illustration, par le biais d’un pinceau volubile et véhément, des droits de l’homme. Arthur K. (en fait Arthur Kaprielli, alias docteur Harout Nacoulian), autodidacte (depuis plus de vingt-cinq ans), mordu de poésie et de peinture, sans abandonner son serment d’Hippocrate, a tronqué son stéthoscope pour une palette riche et sombre d’où émergent des images de justicier universel.
Vingt-quatre toiles, toutes dimensions confondues, ornées de dorure, mélange d’acrylique et de collages, pour traduire l’histoire du monde. Histoire de l’art, de la science et de la politique en vrac, comme les images d’une lanterne magique qui auraient perdu le chemin dans un kaléidoscope à la mitraille giratoire. Mouvance frénétique des idées, des guerres et des inventions comme une toupie lancée à une course folle. Un monde où les hommes souffrent, mais aussi créent et se défendent vaillamment contre l’adversité, les génocides, le clonage, les changements, la violence, bref ces contradictions inexplicables d’une humanité en proie à la destruction tout en aspirant à la paix. Et à une évolution d’un souverain confort quotidien.